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Tu sens que tu te brimes pour ne pas déranger. Que tu t’adaptes, encore et encore, pour plaire, être aimée, ou simplement rester dans le cadre.
Mais au fond… Tu étouffes.
Et si le moment était venu de reprendre le volant de ta vie ? D’arrêter de vivre à travers les yeux des autres ?
C’est ce qu’a fait Joëlle Deluntsch, chamane et femme puissante, que j’ai eu la joie d’interviewer dans Les Ondes Origami. Voici ce qu’elle nous partage pour nous aider à retrouver notre souveraineté.
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Une crise existentielle… comme point de départ
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Tout a commencé par une simple question :
« Mais qui je suis, moi ? »
Joëlle raconte comment, un jour, elle a eu le sentiment de vivre une vie qui ne lui appartenait pas : métro, boulot, dodo, déconnexion totale de son essence.
Et c’est grâce à son chien, à la nature et à l’écoute de ses ressentis qu’elle a entamé un profond processus de transformation.
« La nature m’a enseignée. J’ai commencé à respirer, à écouter… Et j’ai compris que je pouvais vivre autrement. »
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Être souveraine : reprendre le pouvoir sur sa vie
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Se détacher du regard des autres, c’est avant tout revenir à soi.
C’est oser montrer sa lumière autant que ses ombres. C’est ne plus se plier aux attentes, aux injonctions, aux préjugés.
« Être souveraine, c’est reprendre le volant de sa vie. C’est oser montrer qui on est, même si ça dérange. »
Oui, cela demande du courage. Oui, cela bouscule. Mais c’est la seule voie vers une liberté intérieure profonde.
Et d’ailleurs, Joëlle nous dit que nous sommes venus pour bousculer et casser les codes, nous sommes venus pour déranger.
Une montée en vibration de notre Terre qui nous permet de montrer pleinement qui nous sommes.
Pourquoi c’est si difficile de se détacher du regard des autres, surtout quand on est une femme (et une maman) ?
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Le regard des autres pèse souvent plus lourd qu’on ne l’imagine. Joëlle le décrit comme une forme de dépouillement :
« Les gens te connaissent d’une certaine manière. Quand tu changes, ils ne te reconnaissent plus. Et ça, ça dérange. »
Et quand on est mère, ce poids est encore amplifié par la culpabilité, la peur d’être isolée, la charge mentale.
Oser allaiter en public, ralentir, s’écouter, prendre du temps pour soi… Autant d’actes simples qui deviennent subversifs.
Ce qui dérange, c’est le naturel. On vit dans un monde où l’on montre des fesses sur les abribus sans aucun problème, mais allaiter en public dérange encore.
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La désobéissance, une clé de transformation
Selon Joëlle, le conditionnement principal qu’elle retrouve chez les femmes qu’elle accompagne, c’est l’obéissance.
« Ose désobéir. Derrière ce mot, il y a la peur d’être puni, rejeté. Mais aujourd’hui, tu es adulte. Tu peux reprendre ta responsabilité. »
Derrière les masques, derrière les “je n’ai pas le choix”, il y a le pouvoir de se choisir. Il ne s’agit pas de tout bouleverser du jour au lendemain, mais de commencer petit.
Un pas après un pas, un café en terrasse seule, une décision à contre-courant…
Il y a toujours une porte de sortie pour choisir d’être soi et d’oser désobéir aux injonctions.
👉🏻 À découvrir de toute urgence : Savoir Dire Non sans Culpabiliser (et sans Déclencher de Drame)
Accueillir ses ombres pour mieux rayonner
Joëlle le dit magnifiquement : nos ombres sont des lumières qui n’ont pas encore été manifestées. Tant qu’on ne les regarde pas, ces ombres influencent nos choix, nos réactions, notre énergie.
Embrasser ses zones d’ombre fait partie du cheminement intérieur vers l’amour et l’acceptation de soi.
Acceptons-les telles qu’elles sont pour pouvoir les transcender.
« La spiritualité ce n’est pas “cui-cui les petits oiseaux”. C’est aussi crier, pleurer, hurler. C’est oser aller voir la partie blessée de nous. »
Et c’est dans le silence, dans l’écoute, dans l’instant présent, que cette guérison peut commencer.
Respirer. S’ancrer. Se parler avec amour. Et se reconnecter à son intuition.
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Comment se détacher du regard des autres concrètement ?
Voici les 5 clés puissantes à retenir de cette rencontre :
1. Revenir à la nature
Elle est miroir de ton rythme intérieur. Prends le temps de t’y relier.
Checke cet article pour aller explorer cela.
2. Observer tes pensées
Ralentis. Demande-toi : “Dans quelle énergie je suis là maintenant ?”. Reviens dans ton bassin et dans tes pieds, sors du mental. Respire.
3. Distinguer la voix du mental de celle de l’intuition
Ton âme parle tout bas, et ton mental tout haut. Écoute-la dans le silence.
4. Faire de petits pas
Un geste à contre-courant par jour suffit à ouvrir des portes. Ose une micro-désobéissance ou sortir un tout petit peu de ta zone de confort, et tu verras à quel point ta confiance en soi va remonter.
5. T’aimer et te célébrer
Regarde ce que tu as déjà traversé. Ta force est déjà là. Ce n’est pas la perfection qu’on cherche, c’est son feu intérieur.
La guérison de ses propres blessures commence par de l’amour envers soi-même.
👉🏻 À lire ensuite : Comment ouvrir son chakra du coeur et retrouver l’énergie d’aimer pleinement ?
Le mot de la fin : tu n’as rien à prouver… Et encore moins à toi-même
Ce n’est pas grave si tu déranges. C’est même bon signe. Tu n’es pas venue pour rester dans la norme. Tu es venue pour rayonner.
Merci à Joëlle pour ses mots puissants et son énergie.
Et si toi aussi tu sens que le moment est venu de retrouver confiance en toi, d’écouter ton intuition, de t’affranchir du regard des autres…Alors commence maintenant.
Un petit pas. Aujourd’hui. Pour toi.
Tu ne sais pas par où commencer ?
Commence par découvrir ton rituel bien-être idéal pour recommencer à t’aimer et à t’occuper de toi :
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Et commencer à rayonner.
Pour aller plus loin…
📍 Retrouve Joëlle DELUNTSCH :
💻 Sur Facebook : Joëlle DELUNTSCH – Facebook
☎️ Par téléphone : 06-89-34-92-06
💌 Par mail : joelle.deluntsch@hotmail.fr
Sur son site : https://www.joelledeluntsch.fr/
Et toi, dis-moi en commentaire :qu’est-ce qui t’empêche encore de t’affranchir du regard des autres ?
Ping : Comment perdre du poids (sans se priver) pour enfin recommencer à aimer son corps ? - Origami Mama
Les 5 clés proposées résonnent profondément. J’ai même envie d’imprimer cet article comme une check-list quotidienne, à garder sous les yeux chaque jour. Un vrai rappel pour rester centrée, alignée, fidèle à moi-même.
Et puis, ça me touche d’autant plus… parce qu’on porte le même prénom, Joëlle. Coïncidence ou clin d’œil de la vie ? En tout cas, tes mots me parlent avec une force particulière. Merci pour cette belle piqûre d’âme 🌿
Très belle lecture ✨
Tu abordes un sujet aussi sensible qu’universel avec beaucoup de clarté. Ce que j’ai le plus apprécié, c’est la façon dont tu décortiques les mécanismes derrière le regard des autres, sans dramatiser ni édulcorer. Ça pousse vraiment à se questionner sur ce qu’on cherche à prouver… et à qui. Un article qui fait du bien ! Merci 🙏🔥
Merci pour ce partage de sagesse. Sur un thème aussi important « oser incarner pleinement notre âme en dépit des contraintes extérieures ». J’aime beaucoup les conseils et le regard puissants et pertinents.
Quel merveilleux partage! Merci pour ce moment! Voici une citation que j’ai en tapis de bureau et qui me conforte dans ma souveraineté: « Ce qu’on te reproche, cultive-le, c’est TOI ». Jean Cocteau
J »aime beaucoup cet article, et en particulier le mot de la fin! Vraiment motivant pour reprendre confiance. Merci!
Merci beaucoup pour ton retour 🩷
Je suis vraiment touchée que le mot de la fin t’ait parlé… Reprendre confiance, ça commence souvent par une simple phrase, un petit pas, un déclic.
Je te souhaite de continuer à avancer vers une version de toi encore plus libre, affirmée et lumineuse 🌟
N’hésite pas à revenir me dire comment ça résonne pour toi dans les jours à venir !
Je ne suis pas une femme, mais j’ai pourtant eu l’impression que chaque mot me parlait. Ce besoin de plaire, cette peur de déranger, le regard des autres qui devient une prison invisible… ça ne connaît pas de genre. Merci pour ce partage inspirant et surtout plein de vérité. Revenir à soi, c’est un chemin pour chacun, chacune.
Merci infiniment pour ton message 🙏
Tu as tellement raison : ces injonctions, cette peur de déranger, ce besoin d’être validé… Ce sont des blessures humaines, pas genrées.
Revenir à soi, c’est un chemin intérieur que chacun et chacune peut emprunter, à son rythme, avec ses propres vérités.
Merci d’avoir pris le temps de le partager ici ! Je suis touchée que mes mots aient trouvé un écho en toi 🙂
Merci Ana et Joëlle de nous inciter à : oser désobéir ! Cela me parle car je suis dans cette phase qui n’est pas toujours facile. Mais au final, oser, c’est reconnaître que les règles qui nous ont tenus en sécurité hier peuvent devenir des chaînes aujourd’hui. Durant de nombreuses années, j’ai dû apprendre à me taire pour préserver mon entourage, etc., ou encore rentrer dans ce « fameux » moule, à me dire “non, je n’ai pas le choix”. Chaque jour j’avance à petit pas pour m’affranchir de ce que vous expliquez si bien à travers vos lignes. Retirer les masques un à un, c’est s’autoriser à se choisir, même timidement. Aussi petit soit-il, chaque nouveau pas me fait avancer vers une existence qui me ressemble. Merci de nous rappeler ces fondements essentiels à notre bien-être.
Merci du fond du cœur pour ton partage si sincère ! 🙏
Tu mets des mots puissants sur ce que tant de personnes ressentent en silence. Oui, désobéir peut être effrayant… Mais c’est aussi un acte d’amour envers soi.
Chaque petit pas que tu fais, même hésitant, est une victoire. Se choisir, même timidement, c’est déjà se libérer.
Et tu as raison : ce qui nous a protégés un jour peut devenir une cage le lendemain. Merci de le rappeler avec autant de justesse ! 🩷
Je t’envoie tout mon soutien dans cette traversée vers une vie plus vraie, plus libre, et pleinement tienne !