Parentalité positive parentalité bienveillante Montessori Education Autonomie Zen Sérénité Papa et fils Russie neige hiver Exercice activité physique
Défi Zen - 52 semaines

Challenge 52 semaines de parentalité positive : est-ce possible ?!

L’heure est venue des bonnes résolutions !!

Est-il possible d’être bienveillant et zen en famille toute l’année ?!

L’objectif est ambitieux, mais je me lance le défi avec 52 actions sur toute l’année à venir afin de retrouver sa sérénité en famille ! 😊

Pourquoi ce Défi Zen?

La psychologue Marie-Hélène GAGNE affirme que les parents disent vivre moins de stress et observent une baisse des comportements difficiles chez leurs enfants suite à l’introduction d’une approche bienveillante.

On ne peut pas dire que j’ai été élevée dans un environnement propice à la spiritualité et à la zénitude : réfugiée de guerre, j’ai vécu les premières années de ma vie dans des conditions relativement précaires où le premier problème était d’avoir chaud, un toit et de quoi se nourrir en quantité suffisante. J’ai été élevée dans un cadre très strict et restrictif, ne laissant pas vraiment place à l’insouciance, à la créativité et à la joie de vivre.

Mon modèle familial était celui de parents immigrés devant travailler deux fois plus et deux fois plus dur que les autres pour prouver leur compétence et être valorisé en société, pour « défendre leur place » en quelque sorte. J’ai très rapidement dû me débrouiller toute seule et m’occuper de mon petit frère. A ce moment-là, Maria MONTESSORI peut remballer, on peut dire que j’étais au top de l’autonomie !!

Cette expérience relativement éprouvante m’a laissé des séquelles, car elle a fortement ébranlé le sentiment de sécurité que chaque enfant devrait avoir en soi et qui est la première pierre de la construction de soi (le fameux Chakra Racine, pour les intimes 😉). Elle m’a poussée à m’attacher (un peu trop) à la sécurité financière et aux biens matériels, en déconnexion avec mes émotions, mon intuition et la personne que j’étais au plus profond de moi-même.  

Mes parents n’ont jamais eu de croyances religieuses ou de pratiques spirituelles et je n’ai pas baigné dans cet environnement. Toutes les questions ésotériques étaient considérées au mieux comme superflues, et au pire comme farfelues ou relevant du charlatanisme.

Dans cette droite lignée, j’ai travaillé dur pour terminer des études de droit et obtenir un poste de juriste au sein d’une belle multinationale.

En somme, il n’y avait aucune place pour faire ne serait-ce qu’un seul petit pas de côté !

Le déclic

Malgré tout, une petite révolution s’est produite ! Elle a commencé lorsque j’avais 27 ans, à la naissance de ma première fille. J’ai découvert (et je redécouvre encore depuis la naissance de ma seconde fille deux ans plus tard !), à quel point être parent nous pousse dans nos retranchements et nous renvoie à nos mécanismes les plus profonds. Alors que je croyais être une personne posée, je me rends compte que j’ai accumulé tant de colère, de stress et de peur durant toutes ces années où je ne me suis pas écoutée !

J’ai démarré une profonde introspection afin de me libérer des schémas répétitifs qui dissonaient avec ce en quoi je croyais.

Pour moi, être parent ne signifie pas diriger et contrôler sans laisser place à l’individualité de l’enfant, à ses désirs ou à ses souhaits.

Pour moi, être parent ne signifie pas non plus avoir constamment un air grave et sévère sans laisser place à la spontanéité, à la joie de vivre, à la complicité.

Et pourtant, ces vieilles rengaines ne flottent jamais bien loin, en particulier avec un petit coup de stress ou de fatigue… !

Mais une chose est certaine : mon histoire et mon « formatage scolaire » m’ont appris la discipline et la persévérance !

Fixons-nous un objectif !

C’est pourquoi j’ai décidé de me lancer un défi : être zen et bienveillant avec mes proches TOUTE L’ANNEE, et pas uniquement quand j’ai eu la chance de dormir 4h d’affilée !

Ce dont je rêve, c’est de pouvoir, à l’instar du Bouddha, avoir mon océan intérieur d’un calme olympien, tandis qu’à la surface peuvent survenir vents, marées et parfois tempêtes. J’attends de ce défi qu’il m’apprenne sur moi-même et qu’il m’aide à lâcher prise, à laisser aller ma créativité, à renouer avec ma femme intérieure. Je veux cultiver l’amour et la gratitude plutôt que la peur et les doutes.

Je veux me détacher du matériel et intégrer dans mon quotidien des routines visant à prendre du recul et à m’élever spirituellement.

Car nous ne sommes pas que des individus entassés les uns à côté des autres, endossant tour à tour des rôles divers de parent, époux, employé, membre d’une association, et j’en passe. Nous sommes tous des êtres uniques forgés par notre histoire personnelle et par la multitude de vies antérieures que nous avons déjà vécues ! Nous formons ensemble une belle famille d’âmes qui ont tant à apprendre les unes des autres.

Et pour enfin transformer ces pensées en réalisations concrètes, quoi de mieux que de se lancer ce défi fou de zénitude et de bienveillance toute l’année !

Un Défi Zen sur 365 jours… Tu t’emballes un peu, là, non ?

Et c’est d’autant plus un challenge que je suis tout-à-fait novice dans toute la partie technique : vidéos, audio, montage… Ce n’est pas ce que l’on peut appeler « ma tasse de thé » et cela va vraiment me sortir de ma zone de confort, mais je relève le défi ! 😊

Rendez-vous en janvier pour la première action du Défi Zen – 52 semaines !

Si vous avez aimé cet article ou si vous pensez qu'il pourra aider quelqu'un, vous êtes libre de le partager :)

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *