Maman poule : 6 conseils pour ne pas surprotéger son enfant
« Attention, ne grimpe pas trop haut ! », « Attends, je vais le faire pour toi », « Oh non, ne pleure pas… »
Si ces phrases vous semblent familières, bienvenue dans le club (bien fourni) des mamans poules et parents hélicoptères ! Être une mère protectrice est instinctif, mais entre sécuriser et surprotéger, la ligne est mince.
La parentalité est une affaire d’équilibre. D’un côté, il y a notre besoin naturel de préserver notre enfant des dangers, et de l’autre, son besoin vital d’expérimenter le monde, de tomber, de rater, de réessayer.
Alors, comment savoir si l’on bascule dans l’hyperprotection ? Et surtout, quelles sont les conséquences sur nos enfants ?
Maman poule ou parent hélicoptère : qui est-il vraiment ?
Le terme parent hélicoptère vient de l’image d’un parent qui « survole » en permanence son enfant, prêt à intervenir à la moindre difficulté. C’est un peu la version « inclusive » de la maman poule 🐔
Et cette hyper-vigilance, bien qu’animée des meilleures intentions du monde, a un impact direct sur le développement des enfants.
Derrière cette image du parent qui « survole » en permanence son enfant, se cache une réalité plus complexe. Le parent hélicoptère est celui qui anticipe chaque chute, empêche chaque difficulté et intervient systématiquement pour que son enfant évite toute forme d’échec.
Pourquoi devenons-nous maman poule ?
Plusieurs raisons peuvent nous pousser à surprotéger nos enfants :
- L’anxiété parentale : La peur qu’ils se blessent, qu’ils souffrent ou qu’ils soient malheureux nous pousse à anticiper chaque risque.
- Le besoin de contrôle : En particulier chez les parents perfectionnistes qui veulent tout bien faire.
- La pression sociale et la compétition parentale
Avec les réseaux sociaux, nous sommes constamment exposés à des parents parfaits et à des enfants ultra-performants. Difficile alors de ne pas vouloir s’assurer que notre enfant ne rate aucune étape clé ! - Notre propre enfance : Si nous avons grandi avec des parents peu présents ou très autoritaires, nous pouvons inconsciemment compenser en voulant tout gérer pour nos enfants.
- L’évolution de la parentalité
Autrefois, les enfants jouaient librement dehors toute la journée. Aujourd’hui, le monde semble plus dangereux, et nous avons tendance à vouloir tout contrôler.
Les conséquences sur nos enfants
Problème : à trop protéger nos enfants, on les empêche d’apprendre la résilience.
👉 Un enfant surprotégé développe :
- Un manque de confiance en lui : il n’ose pas se lancer car il a rarement eu l’occasion d’apprendre de ses erreurs.
- Une faible estime de soi : le fameux« Je suis nul ». S’il sent que ses parents ne le laissent jamais essayer seul, il peut croire qu’il n’est pas capable.
- Une dépendance excessive aux adultes
- Une intolérance à l’échec et/ou à la frustration
- Moins d’autonomie : Un enfant à qui on dit toujours quoi faire ne prend pas d’initiatives.
Or, les enfants qui ont la possibilité de faire face à des difficultés par eux-mêmes développent des compétences adaptatives et gèrent mieux le stress à l’âge adulte.
La psychologue Carol Dweck a démontré dans son ouvrage Changer d’état d’esprit: Une nouvelle psychologie de la réussite, que les enfants élevés dans un cadre hyperprotecteur développent souvent une « mentalité fixe ». Ils ont plus de difficultés à faire face aux obstacles et ressentent une anxiété accrue face à l’échec.
Comment sortir du mode « maman poule » tout en restant présente ?
Il ne s’agit pas de laisser son enfant se débrouiller tout seul dans la jungle de la vie, mais d’adopter une posture de guide plutôt que de sauveteur (et oui, c’est là que se cache la maman poule !).
Voici quelques stratégies concrètes :
1. Privilégiez l’accompagnement au contrôle
Un jour, ma fille voulait verser son propre verre d’eau. Mon premier réflexe ? Le faire à sa place pour éviter une catastrophe. Mais en la laissant essayer, elle a renversé… et a appris à nettoyer !
👉 À faire : Montrez à votre enfant comment faire une tâche, puis laissez-le expérimenter.
💡 Astuce : si vous êtes attendue, prévoyez 4 fois plus de temps pour la tâche en question. Cela vous permettra de ne pas vous stresser si vous avez des impératifs (aller à l’école, RDV chez le médecin, etc).
Certes, cela va prendre un peu plus de temps, mais comme je l’ai lu récemment, prendre son temps, ce n’est pas perdre son temps. C’est plutôt un investissement, et vous enfant vous le rendra bien 😊
2. Maman poule : Faites-lui confiance
Ce weekend, ma fille de 3 ans a grimpé toute seule sur une grande toile d’araignée au parc.
Un cœur de maman poule pense immédiatement : « Trop haut, trop dangereux, elle va tomber ! »
Avec comme premier réflexe celui de lui dire d’attendre et de la porter soi-même.
Quand elle est arrivée à son point maximum, elle s’est rendue compte qu’elle était assez haut, et a commencé à paniquer.
J’ai pris une grande inspiration et je lui ai simplement dit : « Prends ton temps, regarde bien où tu mets tes pieds pour redescendre. »
Elle a mis quelques secondes à réfléchir, a testé plusieurs prises… et a fini par arriver à redescendre seule, avec un immense sourire de fierté ! Si je l’avais aidée trop vite, elle n’aurait jamais ressenti cette satisfaction.
Cet instant m’a appris une leçon précieuse : nos enfants sont souvent plus capables qu’on ne le pense.
👉 À faire : Les laisser explorer à leur rythme, pour leur offrir la possibilité de se surprendre eux-mêmes.
3. Laissez place aux échecs
Il y a quelques semaines, mes filles de 3 et 5 ans ont voulu m’aider à préparer des financiers. Pleines d’enthousiasme, elles ont pris la pâte crue et ont commencé à remplir les moules… En débordant joyeusement de partout !
Certaines empreintes étaient pleines à ras bord, d’autres à moitié vides, et il y avait plus de pâte sur le plan de travail que dans les moules.
« Regardez, si on remplit trop, ça va déborder à la cuisson. Essayons d’en mettre à niveau, qu’en pensez-vous ? »
Elles ont observé, goûté (forcément !), plus ou moins corrigé…Et à la sortie du four, le verdict était là : certains financiers avaient des formes un peu bizarres, mais le goût était au rendez-vous !
Hier soir, j’ai à nouveau tenté l’expérience et cette fois-ci, elles ont vraiment fait attention à la manière dont elles remplissaient les moules, et aussi à ne pas en mettre partout autour. Les gâteaux étaient superbes et surtout, elles étaient fières de leur travail !
Ce moment m’a rappelé une chose essentielle : l’apprentissage passe par les erreurs. Si je les avais empêchées de se tromper la première fois, elles n’auraient pas compris pourquoi bien doser la pâte est important. Et la prochaine fois, elles s’appliqueront encore plus !
👉 À faire : Accepter que ce n’est pas parfait et le mettre en évidence sans reproche, de façon vraiment objective, pour pousser à l’amélioration au prochain coup.
4. Adoptez un langage positif
Les mots que nous utilisons ont un impact direct sur la perception qu’un enfant a de lui-même. Une maman poule a tendance à voir le pire.
Plutôt que de lui transmettre de la peur, offrons-lui des outils pour analyser la situation et prendre des décisions en confiance.
✅ Remplacez les avertissements anxiogènes par des encouragements réfléchis.
👉 Au lieu de dire « Fais attention, tu vas tomber ! », essayez « Pose bien tes pieds, tu es capable ! ».
👉 Plutôt que « Ne grimpe pas sur cet arbre, c’est dangereux ! », demandez-lui « Où pourrais-tu mettre ton pied pour être stable ? ».
Ce type de formulation engage l’enfant dans une réflexion active plutôt que de lui imposer des interdits systématiques.
Les encouragements positifs renforcent la confiance en soi et stimulent l’apprentissage. Mais attention à ne pas surinterpréter ce point !
Hors de question de flatter son enfant et de le féliciter à tout-va, au risque de voir des effets négatifs sur ses apprentissages.
Lorsque je mentionne un langage positif, je parle bien, ici, de transformer les tournures négatives en tournures positives.
5. Impliquez-le dans la résolution des problèmes
En tant que maman poule ou parent hélicoptère, notre instinct naturel nous pousse souvent à voler au secours de nos enfants à la moindre difficulté. Pourtant, chaque fois que nous résolvons un problème à leur place, nous leur envoyons (sans le vouloir) un message implicite : « Tu n’es pas capable de gérer ça seul. »
Lorsqu’un enfant se dispute avec un ami, le réflexe parental est souvent de trancher, de jouer le médiateur, voire de forcer une réconciliation. Le problème ? Cela empêche l’enfant de développer ses propres compétences sociales : apprendre à négocier, exprimer ses émotions, comprendre le point de vue de l’autre et imaginer des solutions.
La psychologue Carol Dweck a démontré que les enfants développent une mentalité de croissance (growth mindset) lorsqu’ils sont encouragés à trouver eux-mêmes des solutions plutôt que d’attendre une réponse extérieure. En clair, un enfant qui apprend à résoudre ses problèmes devient un adulte plus confiant et plus créatif.
👉 À faire :
✅ Laissez votre enfant gérer ses petites difficultés avant d’intervenir. Posez-lui des questions comme : « Comment pourrais-tu faire ? », « Quelles options as-tu ? »
✅ Encouragez-le à exprimer ses émotions et à comprendre celles des autres.
✅ Montrez-lui que chaque problème a plusieurs solutions.
👉 Vous aimerez peut-être aussi : Canaliser la colère : 5 Livres indispensables à avoir chez soi
6. Valorisez l’effort plutôt que le résultat
Un soir, ma fille aînée s’est lancée dans une mission ambitieuse : construire la plus haute tour de Kapla possible. Pendant de longues minutes, elle a empilé les petites planchettes avec soin, concentrée comme jamais. Mais à mi-hauteur, toute la structure s’effondrait invariablement.
Ses yeux se sont remplis de larmes, et elle a lâché un découragé : « Je n’y arriverai jamais ! »
Le cœur d’une maman poule voudrait la consoler en lui disant que ce n’est pas grave et lui proposer de l’aider.
Mais à la place, j’ai essayé une autre approche :
« Tu avais presque réussi ! Tu peux essayer une autre technique pour la rendre la base plus solide. Avec de bonnes fondations, ta tour pourra monter plus haut. »
Ses larmes ont laissé place à la réflexion. Elle a observé son tas de Kapla, réfléchi, et tenté une nouvelle méthode en renforçant la base. Plusieurs essais plus tard, sa tour était plus haute… Et plus stable !
Plutôt que de lui dire « Tu es trop forte ! », j’ai souligné son effort : « Tu as persévéré et trouvé une solution ! » Résultat ? Elle n’a pas seulement construit une tour, elle a aussi construit sa confiance en elle.
👉 À faire :
✅ Mettez l’accent sur l’effort (« Tu as travaillé dur / beaucoup réfléchi, etc ») plutôt que sur le résultat ou sur un superlatif / qualificatif d’identité (« Tu es la meilleure »)
✅ Encouragez votre enfant à analyser ce qui n’a pas fonctionné et à tester de nouvelles stratégies
✅ Montrez que l’échec est une étape normale de l’apprentissage et non une finalité
Il est très important de décorréler l’identité de l’enfant des résultats qu’il obtient : dire « je suis nulle » est inacceptable pour moi ! Personne n’est nul. On ne peut pas dire que toute son identité, toute sa personne sur tous les plans, est à jeter à la poubelle, simplement parce que nous n’arrivons pas encore à effectuer une certaine tâche.
Le défi du lâcher-prise : Un travail sur Soi
Être une maman poule, ce n’est pas un défaut, c’est une tendance naturelle. Mais pour aider nos enfants à devenir autonomes, il faut apprendre à relâcher progressivement notre emprise.
Petits exercices à tester :
✅ Laissez votre enfant choisir son propre défi (grimper un arbre, faire du vélo sans roulettes…)
✅ Prenez du recul et observez avant d’intervenir
✅ Faites confiance à votre enfant et à ses capacités
À retenir
✔️ Un enfant doit expérimenter seul pour développer sa confiance
✔️ Nos peurs ne doivent pas limiter son apprentissage
✔️ En apprenant à lâcher prise, on grandit aussi en tant que parent
👉 Les lectrices ont aussi aimé : Parentalité bienveillante : 3 Astuces pour Simplifier sa Vie
Conclusion : L’art de guider sans entraver
Dur dur d’être une maman poule. Mais ce n’est pas une fatalité !
Notre rôle est d’être présente sans être omniprésente, d’accompagner sans étouffer. Il est normal d’avoir peur pour son enfant, mais l’aimer, c’est aussi lui donner les outils pour qu’il puisse se déployer seul.
Alors la prochaine fois que votre enfant grimpe sur un mur, prenez une grande respiration… Et laissez-le grimper. Vous serez surpris de voir à quel point il peut être capable !
Et vous, avez-vous déjà vécu une situation où vous avez dû lutter contre votre instinct de maman poule ? Partagez en commentaire ! 🚀
Commentaires
merci pour cet article. Je suis un papa poule. Je n’ai pas peur qu’il se fasse mal, je le laisse expérimenter. Mais c’est vrai que j’ai beaucoup tendance à vouloir l’aider. Et puis je ne suis pas toujours assez patient. Mais je travaille sur moi et avec lui 🙂 Merci, cet article va m’aider.
Merci pour ton message et ta sincérité ! 😊 Être un papa poule n’est pas un défaut, bien au contraire : cela montre que tu es impliqué et soucieux du bien-être de ton enfant.
Le plus important, c’est cette prise de conscience que tu as déjà. Vouloir aider, c’est naturel, mais comme tu le dis, apprendre à patienter et à laisser son enfant expérimenter par lui-même est un vrai exercice… Autant pour nous que pour eux ! 💡
J’ai adoré l’idée de transformer les avertissements négatifs en encouragements positifs ! C’est tellement logique et pourtant, je me surprends souvent à dire « Fais attention, tu vas tomber » au lieu de « Regarde bien où tu mets les pieds ». Je vais essayer d’appliquer ça plus souvent, car je vois bien que mes paroles influencent la confiance en soi des autres. Merci pour ce conseil simple mais puissant !
Merci beaucoup pour votre retour enthousiaste ! 😊
C’est vrai que nos mots ont un impact énorme sur la confiance en soi de nos enfants (et même des adultes autour de nous !). Transformer un avertissement négatif en un encouragement positif, c’est un petit changement qui fait une grande différence. 💡
Le simple fait d’en prendre conscience est déjà un super pas en avant. Bravo pour cette volonté d’appliquer ce conseil au quotidien, votre enfant gagnera en autonomie et en assurance… et vous en sérénité ! 😌
Merci encore pour votre partage inspirant !
Merci pour cet article complet et très enseignant. Pour ma part, mes 2 pépites mais aussi les 2 thèmes sur lesquels j’ai du me guérir est faire confiance à son enfant et l’inviter à s’interroger avant de venir chercher une réponse/solution toute faite. Mes filles ont 17 ans aujourd’hui et je savoure notre complicité. Mais quel chemin …
Merci beaucoup pour votre partage et votre retour si enrichissant ! 🙏
Faire confiance à son enfant et l’encourager à chercher ses propres solutions sont de véritables cadeaux pour son autonomie et sa confiance en lui.
Votre témoignage montre bien que la parentalité est un chemin d’apprentissage autant pour nous que pour eux. Chaque étape demande du lâcher-prise, mais quelle satisfaction de voir, des années plus tard, le lien de complicité qui en découle ! ❤️
Bravo pour ce parcours et cette belle transmission à vos filles !
Chère Ana,
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt ton article et il m’a vraiment parlé. Ta phrase « Cet instant m’a appris une leçon précieuse : nos enfants sont souvent plus capables qu’on ne le pense » a particulièrement résonné en moi.
Étant souvent dans le contrôle et le perfectionnisme, j’ai parfois du mal à lâcher prise. Ce qui m’aide, c’est de me mettre dans une posture d’observation. Par exemple, quand mes enfants grimpent aux arbres, je prends le temps de regarder comment ils s’y prennent, comment ils ajustent leurs mouvements, et cela m’aide à leur faire davantage confiance.
J’ai aussi été particulièrement touchée par ton point sur l’apprentissage par l’erreur. C’est un vrai défi pour moi de ne pas intervenir. Je me souviens d’une expérience marquante : il y a quelques mois, ma fille et moi faisions des lasagnes saumon-épinard. Elle avait soigneusement dressé les couches, mais en passant derrière elle, j’ai voulu « réajuster » pour que ce soit plus « parfait ». Elle l’a très mal pris, et j’ai compris que, sans le vouloir, j’avais envoyé le message que son travail n’était pas suffisant. Aujourd’hui encore, quand je sens mon besoin de contrôle monter, je pense « lasagnes épinard » pour me rappeler que l’essentiel n’est pas le résultat final, mais la confiance que je lui accorde.
J’aime aussi beaucoup le fait d’impliquer les enfants dans la résolution des problèmes…les leurs, comme les miens ! Je suis souvent bluffée par les solutions ingénieuses que mes enfants trouvent quand je leur demande de l’aide.
Et puis, valoriser l’effort plutôt que le résultat, c’est tellement essentiel… Merci pour ce rappel précieux.
Ton article m’aide à cheminer encore un peu plus vers plus de lâcher-prise et de confiance. Merci pour ces conseils inspirants !
À bientôt,
Merci infiniment pour ce magnifique témoignage ! 🙏
Ta réflexion sur l’observation avant d’intervenir est une approche très inspirante. Regarder nos enfants ajuster leurs mouvements, tester, apprendre par eux-mêmes, c’est une belle leçon de confiance, aussi bien pour eux que pour nous !
Et ton anecdote des lasagnes épinard est une image tellement parlante ! On veut bien faire, on pense améliorer… Mais parfois, en voulant perfectionner, on enlève aux enfants le plaisir et la fierté du « c’est moi qui l’ai fait ». Merci d’avoir partagé ce moment si authentique, je suis sûre qu’il parlera à de nombreux parents !
Tu as déjà fait un travail incroyable sur toi-même, et ta manière d’impliquer tes enfants dans la résolution des problèmes est un superbe exemple de parentalité bienveillante et respectueuse.
Merci encore pour ton message, qui m’inspire aussi !
À bientôt pour d’autres échanges ! 😊
Les parents hélicoptères. Je ne connaissais pas.
En lisant ton article je me dis que je laisse quand même pas mal de liberté à mes enfants. Ils experimentent beaucoup par eux-mêmes.
En revanche, je suis hyper réactive dès qu’ils sont embêtes trop longtemps à l’école. Je veux qu’ils se sentent soutenus et accompagnés. Je leur demande ce qu’ils en pensent avant d’agir.
A voir comment cela évoluera !
Merci pour ton partage ! 😊
C’est génial que tu laisses tes enfants expérimenter par eux-mêmes, c’est un vrai cadeau pour leur autonomie et leur confiance en eux.
Et concernant ta réactivité face aux difficultés qu’ils rencontrent à l’école, c’est tout à fait compréhensible ! 💛 Vouloir qu’ils se sentent soutenus, c’est une belle preuve d’amour et d’attention. Le fait que tu leur demandes leur avis avant d’intervenir montre déjà une approche respectueuse et équilibrée.
Chaque enfant est différent, et chaque parent ajuste sa posture avec le temps. L’important, c’est d’être à l’écoute et d’évoluer avec eux… et c’est exactement ce que tu fais !
Merci encore pour ton message et cette belle réflexion ! 🙌😊
En tant que papa, je me reconnais bien dans certains points, surtout quand il s’agit de lâcher prise (plus facile à dire qu’à faire !).
J’aime beaucoup ton approche qui ne diabolise pas l’instinct protecteur, mais qui rappelle qu’il faut aussi laisser nos enfants respirer et expérimenter. Ça me fait réfléchir sur l’équilibre entre sécuriser et trop couver…
Bref, super article qui fait du bien à lire ! Merci pour ces conseils concrets et bienveillants.
Merci beaucoup pour ton message ! 🙏
Oui, lâcher prise est un vrai défi, et pas seulement pour les mamans ! 😅 C’est rassurant de voir que de nombreux parents se posent ces questions et cherchent cet équilibre entre protéger et laisser expérimenter.
Je suis ravie que l’approche de l’article t’ait parlé !
L’instinct protecteur est précieux, et il ne s’agit pas de le brider, mais de l’adapter pour qu’il ne devienne pas limitant pour nos enfants. Et comme tu le soulignes si bien, trouver le juste milieu entre sécurité et autonomie est un apprentissage permanent. 💡
Merci encore pour ton retour, et bravo pour cette belle réflexion sur ta parentalité !
Tes recommandations résonnent en moi. Trouver l’équilibre entre prendre soin de sa famille et s’accorder du temps personnel est essentiel. Merci de partager ton expérience et tes conseils avisés.
Merci beaucoup pour ton message !
Tu as tout à fait raison, trouver l’équilibre entre être présent pour sa famille et préserver du temps pour soi est essentiel, mais pas toujours évident !
Prendre soin de soi, c’est aussi montrer à nos enfants l’importance de l’équilibre et du respect de ses propres besoins. Je suis ravie que mes conseils résonnent en toi et puissent t’accompagner dans ce cheminement !
Super article qui montre l’importance de l’apprentissage par l’expérience.
Petite, mes parents ont toujours valorisé le goût de l’effort « c’est pas grave, tu feras mieux la prochaine fois » et j’essaie de transmettre cette valeur à mes enfants.
Même si le reflet de notre société insécure, nous oriente vers le côté « poule ».
Merci beaucoup pour ton retour Ketty ! 🙏
Tu as eu la chance d’avoir des parents qui valorisaient l’effort et la persévérance, et c’est une merveilleuse transmission à offrir à tes enfants. 💪✨
C’est vrai que notre société actuelle pousse souvent à l’hyperprotection, par souci de sécurité et de performance. Mais comme tu le soulignes, c’est en expérimentant, en échouant et en réessayant que l’on apprend vraiment. L’important est de trouver l’équilibre entre protection et autonomie.
Bravo pour cette belle approche, tes enfants ont un précieux modèle !
Magnifique article! Cela me rappelle les nombreux défis que je lançais à mes élèves en cours d’Arts Plastiques: ils étaient à chaque fois étonnés des nombreuses possibilités de réalisation et d’interprétation qu’ils avaient trouvés. Cela ouvrait leur champ des possibles et les renforçait énormément !
Merci beaucoup pour ton retour enthousiaste !
Ton expérience en cours d’Arts Plastiques illustre parfaitement l’importance de laisser place à l’expérimentation et à la créativité. Lorsqu’on permet aux enfants (et aux adultes !) de tester, d’échouer et de réessayer, on leur offre bien plus qu’un simple apprentissage technique : on leur donne confiance en leur capacité à explorer le monde. 🚀
C’est inspirant de voir comment, en encourageant l’autonomie et la réflexion, on peut véritablement élargir le champ des possibles et renforcer la résilience.
Merci d’avoir partagé cette belle expérience ! 😊🎨